Cet article est né grâce à la demi-finale entre les équipes suisses de hockey ( Fribourg Gottéron vs Zürich, puis la « petite » finale de Fribourg Gottéron vs Zürich ligue B).
Je me plais à dire que les matchs de hockey renvoient à l’époque des gladiateurs. Tout le monde rugit. La foule en délire rugit, les joueurs qui s’envoient les uns contre les autres rugissent, et même l’emblème des Zürich ligue A est un tigre (lion?) qui rugit. Ce match a commencé en beauté, avec un joueur qui a littéralement cassé sa canne. Inutile de dire qu’il aura du remplacer ce pauvre objet, car qui pourrait jouer sans un instrument valide ?
Un point qui m’a aussi interpelée est la différence homme-femme. Lorsqu’on veut parler à une femme dans des moments pareils, elle répond rapidement et avec simplicité. Les hommes prendront leur temps. Eh oui on ne peut pas se concentrer sur dix choses à la fois, me direz-vous. On notera aussi une différence hors et dans le stade. Le stade est en bouillonnement, entre les gens qui « parlent doucement » et la farandole des sponsors.
Les sponsors et la publicité
J’avais longuement parlé des publicités au prix exorbitant dans mon article sur le Superbowl. Sachez qu’il n’y a pas besoin de se rendre en Louisianne chez les américains pour comprendre que l’on se mettra en quatre pour vous montrer des « choses ». Dans les marques à citer, il n’y a absolument rien d’original. On énumèrera les « sempiternels » Ikea, Lindt, Credit suisse… Arrêtons nous sur cette banque, entité qui fait la honte et la fierté de la Suisse ces temps-ci. Notre héros moderne sort d’une Mercedes, ferme sa voiture d’un flash prodigieux. Oui pardon, notre héros national ne s’appelle pas Guillaume Tell, mais simplement Roger Federer (cocorico piu piu). Et même s’il a été déclassé récemment, il restera notre héros pour encore quelques générations. Et ce qui m’hallucine dans ce que je viens de vous dire, c’est que je vous parle d’une banque qui fait sa promotion. Nous ne parlons pas de Chypre, des gens expulsés aux USA de leur maison, non je vous parle de Crédit suisse qui utilise une icône pour faire sa promotion. (d’ailleurs Créduit suisse ou Crédit Suisse, bon sang de bon soir? ) . Quand les gens me demandent si je suis fière d’être suisse, je ne sais pas quoi répondre. Il faudrait un post complet pour en parler, de ce statut suisse.
Le hockey pour finir
Le télé-journal national a commenté un accident grave survenu dans un match de hockey suisse. Cela n’est pas la première fois que cela arrive ni la dernière, mais un jeune homme (pardon je ne sais pas son nom), s’est fait brutalement pousser contre la paroi. Pardon pour l’expression, mais je préfèrerai parler de lion qui fait gicler l’antilope contre le Sequoia, de la sauterelle qui se fait arracher les ailes, ou de parler d’un ange à qui on tire une balle dans l’aile. Il y a eu un procès dans cette affaire, et la victime n’a pas été graciée. Le gorille qui a lâchement porté la charge n’est pas le coupable, et cela me donne envie de parler encore plus fort que d’habitude. L’ange en question, pour vous dire, restera assis jusqu’à la fin de sa vie.
Mon point positif alors…
Je veux parler d’abord des professionnels de l’audio visuel : En premier, la présentatrice de la TSR avec son sourire enthousiaste qui vous raconte toutes ces péripéties, à coup de métaphores et de périphrases (parce qu’il a « joué l’homme et pas le puck« ). Je veux vous parler des supporters dans la salle. Je n’y étais pas, et la police chargée de la sécurité y était, mais cela n’enlève pas les rugissements de joie, la foule qui applaudit, et nous sur notre canapé à se demander ce que Fribourg Gottéron va devenir.
La réponse ? Fribourg a…gagné la « petite finale » contre les Zürich « Junior ». Cela a du arracher plus d’un sourire à l’entraineur. Et c’est ça qui me plaît !
Joyeuses Pâques à tous mes chers lecteurs, et sachez surtout que je vous aime!

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