Showroom Edelweiss et Nail Bar (article)

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L’autre jour en faisant défiler mes actualités Facebook, j’ai vu qu’une connaissance faisait la promotion de l’événement du showroom du magasine « Edelweiss »à l’Hôtel Tiffany à Genève. Tout à fait néophyte dans le domaine de la mode, je me suis dis pourquoi ne pas aller voir en quoi consiste un showroom et quelles sont les créations qui y sont présentées? En plus, des ateliers de maquillage et de relooking étaient proposés aux participant(e)s! Il faut aussi savoir que cet événement se déroule sur trois jours, les vendredi, samedi et dimanche du 10 au 12 octobre 2014. Et je vous promets qu’en ayant visité  le samedi matin, j’ai sentis que cela n’allait pas se désemplir du weekend !

Je suis arrivée devant l’Hôtel Tiffany sans encombre (grâce à mon Iphone), eh oui, tout le monde ne connaît pas la Rue de l’Arquebuse sur Genève!  J’entre alors dans l’hôtel et une jeune fille m’a accueille chaleureusement. En cadeau de bienvenue, j’ai reçu un petit sac de toile au logo de l’événement contenant un magasine Edelweiss.  Le petit sac peut être un souvenir sympa qu’on peut utiliser par la suite! Ce sac m’a fait penser à une tendance du moment, chez les ados, à remettre sur le dos ces sacs à ficelles que l’on prenait à la gym pour mettre son jogging et ses rythmiques, mode que je ne suis pas sûre d’approuver du point de vue esthétique.

Le principe de ce showroom est donc de rendre visite aux créateurs de mode dans les chambres de l’Hôtel Tiffany, établissement à la fois ancien (couloirs étroits, rambarde d’escaliers en fer forgé) et moderne par son mobilier, tout de noir, épuré sans être froid. Les créateurs ont chacun leur espace dans une chambre. Ainsi, ils disposent leurs créations sur le lit ou des portants, dans un style unique à chacun.

Dans mes coups de coeur, il y a une créatrice incroyable, Marianne Hopsch (son label s’appelle « Gentle Hearth »). Le motif de ses écharpes sont des photos de paysage prises depuis le ciel (très haut dans le ciel, mais je ne me suis pas renseignée sur la hauteur exacte non plus!). Sur l’imprimé on trouvera aussi écrit la position géographique de l’endroit (23′ E 53 N’ par exemple). Ces habits « oeuvres d’art » sont faites dans des matières nobles comme la soie, le cachemire, entre autre… Après on aime l’esthétique ou non, mais l’idée est tout à fait admirable !

A côté des habits, il y a aussi des créations de bijoux. J’ai beaucoup aimé les bijoux du label « lapin féroce ». Pour la petite anecdote, j’ai demandé si j’avais le droit de photographier ses créations, et la créatrice m’a regardé bizarrement, en me demandant si je comptais les publier ou les garder pour moi, à tel point que je me dis que le nom de son label lui convenait à merveille! Des bijoux fins dans une patte de velours (à griffes).

Les + du showroom:

– pouvoir se balader dans les chambres d’un hôtel ancien, rencontrer et parler avec les créateurs, connaître leur démarche de création. Il y a des vêtements originaux et magnifiques, et on peut même découvrir des collections de l’été 2015, ce qui est assez fou! Le côté intimiste des chambres. Et la gratuité de l’événement, je n’ai rien payé pour l’entrée ou pour le petit sac de toile (bon truc à savoir pour les étudiants).

Les – du showroom:

– les pièces étaient assez étroites, cosy, mais alors on ne pouvait pas être à 15 dedans, on se gênait souvent parmi. Et surtout les prix des habits, assez onéreux, qui ciblent donc un public plus âgé, ou qui gagne déjà assez pour s’acheter des habits de créateur.

Je mets aussi un bémol pour les ateliers de coiffure, maquillage et relookings, mais ce n’est pas vraiment de la faute de l’organisation. En effet, il fallait s’inscrire à une liste d’attente interminable pour se faire pomponner. Cette même liste d’attente me fait passer à la deuxième partie de cet article.

Nail bar

Le showroom était basé sur 5 étages, sachant qu’il y avait trois label par étage…Cela fait pas mal de monde à voir 🙂 .

Quand je suis redescendue au rez-de-chaussée, je suis passée à côté du salon où pleins de filles se faisaient pomponner. Venue à 11h et découvrant que j’aurai du attendre jusqu’à 17h pour que l’on s’occupe de moi, il fallait trouver une alternative, car l’envie d’être choyée ne me quittait plus.

J’avais entendu parler du concept de « Nail Bar », très répandu en France et qui est arrivé chez nous il y a peu. Il s’agit d’un salon où l’on peut venir avec ou sans rendez-vous pour une manucure, que cela soit une simple pose de vernis ou carrément vernis semi-permanent et j’en passe, pour une palette de prix et des durées diverses. Genève étant une ville énorme et internationale, je n’étais pas étonnée de découvrir qu’il existait trois succursales de « The Nail Bar » (marque déposée). Après avoir trouvé le premier Nail Bar occupé jusqu’à plus d’heure, j’ai été au Nail Bar chez Bongénie, au troisième étage. J’ai attendu une petite heure pour mon tour, ce qui m’a permis d’avaler un sandwich à Globus non loin de là. J’ai pris une formule « U Cure », la Classique, avec massage des mains, limage des ongles, enlever les cuticules, pose d’une base de vernis , du vernis lui-même (à la couleur de votre choix, un bordeaux automnal pour moi), etc. Ce soin assez complet m’a coûté 40 francs suisses. Je me dis que si c’est occasionnel, ce petit plaisir en vaut la peine!

En conclusion, ce fut une journée très riche en découverte ! Des couturières et couturiers très passionnés dans le showroom à expliquer leurs créations, des beaux tissus partout, un bel hôtel, une belle manucure….que veut le peuple?!

Littérairement vôtre,

Siana Tréma.

Autre collier de Irma Yasandikusuma, magnifique.
Autre collier de Irma Yasandikusuma, magnifique.

 

 

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