A chacun de mes voyages, cette question revient : vais-je écrire un article cette fois ? Ou vais-je simplement profiter du voyage sans laisser de traces ? Cette fois, c’est mon compagnon qui a scellé mon sort, en écrivant sur une carte postale à ses parents : « …nous profitons bien de nos vacances à Paros. Vous en découvrirez le récit dans le blog d’Anaïs ». Plus moyen de reculer ! Mais c’est avec un grand plaisir que je saute dans le bain.
Bien que la Grèce soit vaste, je commence à faire un bout de chemin sur son territoire. Après avoir coché le Péloponnèse, Tinos et la Crète, me voici partie pour l’île de Paros. Ce n’est sans doute pas l’île qui vient en premier à l’esprit quand on pense à ce pays. Mais inspirée par d’autres personnes qu’y s’étaient rendues, j’ai décidé de visiter cette petite île de 196 km2.
Avec mon compagnon, nous avons d’abord pris l’avion de Genève à Mykonos, le Saint-Tropez des cyclades. Pour dire que nous étions au mois d’octobre, nous n’avons quand même pas échappé aux files indiennes de touristes dans les ruelles. Heureusement que le petit-déjeuner avec vue sur la mer reste toujours agréable. La surprise de la journée fut cette dame qui escortait un énorme pélican comme si elle promenait son chien (voir diaporama ci-dessous).
Après une nuit à Mykonos, nous avons embarqué dans un de ces impressionnants ferrys qui transportent les piétons et les voitures. Les employés de ces bateaux sont une race à part. De solides gaillards, qui ont l’habitude de faire avancer des foules à grands cris, comme le ferait un agriculteur avec son bétail. Nous avons même assisté à une scène lunaire où des touristes couraient vers leur bateau alors que le pont-levis était déjà levé. Après s’être faits astiquer en grec, les touristes ont pu embarquer in extremis.
Nous avons débarqué à la capitale, Parikia. C’est dans cette ville que nous avons surtout mangé, car il y a pléthore de restaurants sur le front de mer. Les ruelles sont aussi charmantes pour se promener et sentir l’ambiance de l’île. Directement au port, une dame nous a accosté pour nous proposer de louer un véhicule. S’il est possible de louer un quad ou un scooter, nous avons choisi une Fiat Panda. C’est du solide !
Nous avons posé nos valises à l’hôtel Paros Bay, à 5 minutes en voiture de Parikia. Il se trouve tout proche d’une plage. Les chambres sont réparties dans des petites maisonnettes qui donnent sur la mer. Equipé d’une piscine, une salle de sport et d’un parking pour la clientèle.
Concernant les distances, nous avons peu de route à faire pour visiter les autres villages. Pour se rendre à Lefkes, qui se trouve au centre de l’île, une vingtaine de minutes en voiture suffisent. Dans ce village montagnard encaissé, c’est l’église qui attire son attention en contre-bas. Les flancs de la montagne sont plutôt arides, comme tout le paysage au centre de l’île.
Après avoir tourné autour de l’église (fermée), nous avons bu un verre au petit café d’en face. Le gérant écoutait la musique du Titanic en version église, ce qui avait son charme.
Anciennes carrières de marbre (Marathi)
En revenant de Lefkès vers Parikia, nous avons fait un crochet par les anciennes carrières de marbre de Marathi. Pour se rendre aux carrières, on empreinte à pied une route entièrement pavée de marbre. Seule une carrière et des ruines de maison font comprendre qu’une grande activité avait lieu ici. On doit au marbre de Paros la Vénus de Milo et la Victoire de Samothrace, ou encore les statues de femmes qui entourent la tombe de Napoléon.
Naoussa
Je ne garderai pas un souvenir intarissable Naoussa, une ville essentiellement balnéaire, mais elle reste belle. Le seul monument historique à voir sont les ruines d’une forteresse vénitienne, du temps où Venise régnait sur la Grèce dans les années 1200. Nous avons pris un café au café-restaurant le « Come-back », pile au bord de la mer.
L’île d’Antiparos
Au volant de notre Fiat Panda, nous avons embarqué sur un ferry pour nous rendre sur l’île d’Antiparos (10 minutes de trajet). Cette île est moins habitée, beaucoup plus sauvage. Nous avons emprunté la route serpentant les collines jusqu’à son point culminant. A son sommet, se trouvent les grottes d’Antiparos (5 Euros/adulte). Une petite chapelle se trouve à son entrée. Il fait bien plus frais en descendant les 400 marches dans cette caverne haute comme une cathédrale. Sur les parois, on découvre des anciens graffitis qui datent parfois des années 1880. Heureusement qu’aujourd’hui le chemin est balisé par des barrières.
Les commerçants nous ont expliqué que la saison touristique commence au mois de mai et se termine en octobre. Quand nous y étions, Il faisait environ 30 degrés et la mer était à 24 degrés. Ce beau soleil nous a permis de regagner des couleurs avant de retourner en Suisse. Concernant la durée du séjour, je pense qu’une semaine est amplement suffisante pour visiter Paros et Antiparos. Ensuite, on peut rester plus longtemps si on aime le balnéaire.
Voilà pour le récit de ce séjour. Avec Benjamin, nous nous réjouissons de découvrir d’autres îles dans les Cyclades !
Mes autres voyages en Grèce





































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