Cap sur l’île Maurice

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Pour notre voyage de noces, le choix s’est porté sur une destination lointaine, prisée des jeunes mariés. Nous avons compté 13 heures pour l’aller à l’île Maurice (avec escale à Paris) et un peu moins pour le retour (le vol était en direct sur la Suisse).

Nous avons commencé notre première semaine dans le Nord, à Trou aux Biches. Notre hôtel est le Constance Sakoa Boutik. Nous avons adoré cet établissement à taille humaine, où les chambres se situent dans des petites maisons sur 2 étages. Le restaurant donne sur une piscine, même si la majorité des clients profitent de la mer, qui est à deux pas.

Plantation de vanille et fabrique de thé 

Pour nous accompagner dans la partie du Nord, un chauffeur fort aimable nous a été recommandé, du nom de Keeshan. Egalement enseignant de français, il nous a guidés entre les différents sites. Notre première visite nous mène dans une plantation de vanille. Une guide nous explique dans un français parfait le processus de fabrication de la vanille. La pollinisation des fleurs doit se faire à la main, dans un espace-temps très restreint. La maturation du fruit prend 9 mois (comme un humain). Un énorme travail qui, au final, rapporte une modeste cueillette (voir la galerie ci-dessous). En plus de la vanille, ils font également pousser des bananes, de la mangue, de la goyave et même du café. Dans la jolie boutique de souvenirs, les clients peuvent acheter de la vanille, des épices et des bibelots à l’effigie du dodo.

Après la vanille, nous sommes allés dans une production de thé à Bois Chéri. Mais seule la visite du musée, quelque peu poussiéreux, était possible. A l’extérieur, on a apprécié de voir les plantations de thé. Pour la méthode de cueillette, elle est faite soit à la main (seules les trois premières feuilles sont cueillies), soit à la machine. L’entreprise compte une trentaine d’hectares pour sa production.

Après la visite des champs de thé, nous nous sommes rendus dans un haut lieu de l’hindouisme, le Bassin Sacré. C’est sous une averse torrentielle que nous avons découvert ce grand lieu de pèlerinage. Une fois par an, 500’000 croyants se pressent autour de ce lac et d’un temple hindou. Chaque fidèle dépose des offrandes devant le dieu selon leurs souhaits (amour, fertilité, fortune, etc.).

En fin de journée, nous avons poussé tout au Nord, au Cap malheureux. Ce nom funeste fait référence aux marins qui venaient s’échouer près des côtes. Cet endroit est surtout connu pour son église rouge écarlate (Notre Dame Auxiliatrice). Il ne faisait pas beau ce jour là, mais apparemment l’eau du lagon présente de belles couleurs par beau temps. La météo sera meilleure pour la suite du séjour, promis ;).

Croisière des Cinq îles

Au départ du Trou d’Eau douce, nous avons pris un speed boat pour nous rendre d’abord à l’île aux cerfs (nommée ainsi après que des cerfs aient été introduits). Voulant les chasser, les cervidés revenaient à la nage. Depuis, les cerfs sont partis, remplacés par un golf.

Nous avons vu l’île au phare, qui date de la 1ère Guerre Mondiale. C’était impressionnant de marcher dans ses ruines. Cette île est aussi un formidable promontoire pour admirer les fortes vagues qui se cassent sur la barrière de corail.

L’île aux Aigrettes, quant à elle, est un espace protégé qui abrite des tortues, des oiseaux et des reptiles. Pour mettre un pied sur cette île préservée, il faut réserver un guide.

Nous nous sommes rendus au fond d’un bras de mer pour voir une impressionnante cascade. Au retour, le guide nous a donné des cacahuètes et nous avons pu en distribuer à un singe bien chanceux. Rassurez-vous, ils ne piquent pas les téléphones, trop occupés à ramasser la nourriture.

Nous nous sommes arrêtés dans un endroit de l’océan à la couleur translucide, irréelle.

Croisière sur les 3 îles du Nord

Le rythme est bien plus tranquille sur le catamaran de cette expédition. Contrairement aux cinq îles, c’est plutôt la traversée sur le bateau qui est intéressante. Des dames venues d’Afrique chantent des hymnes de leur pays, mettant une sacrée ambiance sur le navire. Les trois îles, reconnues pour leur beauté, sont l’Île plate, Coin de Mire et l’îlot Gabriel. Nous nous sommes baignés sur une plage, avant de manger directement sur le bateau. En route, nous avons croisé un dauphin solitaire. C’est toujours une grande joie de les voir !

Après une semaine dans le Nord de l’île, nous avons fait cap au Sud. Après un hôtel intimiste, nous avons logé dans un hôtel bien plus grand, au Paradis Beach Comber. Pour vous donner une idée de la grandeur du complexe, 600 personnes travaillent pour faire tourner ce petit village.

En prenant une voiturette, les hôtes peuvent se rendre dans l’hôtel voisin, le Dinarobin. Il est également possible de s’y rendre à pied, mais 15 minutes sous le cagnard peuvent passer longuettes. Attention également à ne pas vous prendre une balle de golf en passant à côté des green !

Chamarel

Les touristes paient un droit d’entrée pour visiter plusieurs sites. Moi qui m’apprêtais à randonner dans la jungle à la recherche de singes, nous avons observé les Gorges de la Rivière Noire seulement depuis un balcon. Les personnes à la recherche d’aventures peuvent faire des trails au départ de ce panorama.

Un point de vue magnifique fut la cascade de Chamarel, impressionnante d’une hauteur de 100 mètres. 

A la Rhumerie de Chamarel (qui compte une trentaine d’hectares de canne à sucre), nous avons commencé par la visite des machines de production. La canne à sucre est pressée, broyée. Le suc est distillé. Les restes végétaux ne sont pas jetés, mais brûlés pour créer de l’électricité. Selon si vous voulez du rhum blanc ou brun, il sera élevé en cuve inox ou en barrique française ou américaine. Comme animation, les visiteurs peuvent goûter jusqu’à 11 rhums différents. Pour la bonne continuation du voyage, on s’est contentés de quelques-uns !

Par une suggestion du guide du jour, nous avons marché un petit bout sur le chemin de Pétrin. Via une route parfaitement plate, on nous avait promis un beau panorama à l’issue de 30 minutes de marche. Après avoir hésité à la croisée des chemins, en l’absence d’indications, on s’est contentés d’admirer la forêt vierge au loin, avant de rebrousser chemin. Pour ceux qui ont le temps, le parc propose plusieurs circuits jusqu’à 2-3 heures de marche.

Terre des Sept couleurs

C’est une curiosité géologique qui vaut le détour. Cette terre, aux allures de canyon bosselé, présente des pigments particuliers. Plus bas, on découvre un parc avec des tortues géantes originaires des Seychelles, dont certaines sont centenaires. A l’issue de la visite, une jolie boutique propose des souvenirs à partir des terres colorées, mais aussi des épices, du thé, des sacs…Il a fallu me faire violence pour ne pas tout acheter :).

Zoo de Casela

L’une des attractions de ce parc de 300 hectares est le mini-safari. A l’abri dans un bus grillagé, on voit paresser des tigres, des lions bruns et d’autres blancs. Nous sommes également passer près des volières qui abrite des perroquets de toutes les couleurs. Accablés par la chaleur, nous n’avons pas tout visité. Pour les personnes qui ont le temps, il est possible de rester une journée entière pour voir l’entier du parc.

Île aux bénitiers

Notre dernière excursion nous a menés sur l’île aux bénitiers. Dans un bateau rien que pour nous, nous avons commencé par aller admirer les dauphins au large. Dans ce rassemblement de dauphins (dit « pod »), il y avait un jeune dauphin. Pour les amateurs de plongée, il est possible de les voir en nageant en snorkling. Il faut être un bon nageur, car ils se déplacent rapidement.

Ensuite, le bateau nous a amenés au célèbre Crystal rock, roche volcanique qui sort de l’eau, comme un promontoire. Une version plus petite est à admirer, plus à l’arrière. 

L’Île aux bénitiers est bordée de petites échoppes, avec des marchands qui proposent des bijoux, des coquillages et divers tissus.

En revenant vers l’hôtel, nous avons jeté l’ancre pour faire du snorkling et admirer des poissons de toutes les couleurs. 

Conclusion : de ce voyage, nous retenons la beauté des paysages, une nature bien préservée. La gentillesse de ses habitants et une forte attache à leur terre. Un soleil qui tape fort, mais qui nous ramène de la chaleur sur la peau, mais aussi dans les cœurs.

Encore un grand merci à nos proches qui nous ont permis de faire ce voyage de noces inoubliable !

Références

Hôtel Sakoa Constance, Trou aux Biches

Hôtel Le Paradis Beach Comber, Le Morne

Zoo le Casella

Rhumerie de Chamarel

Domaine de Bois Chéri, fabrique de thé

La Terre des 7 couleurs

Agence Lathion à Sierre

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