Chroniques du bout du monde #1: vol long courrier et un incendie 

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Les « chroniques du bout du monde » est une saga fantasy écrite par Paul Stuart, relatant les aventures de pirates aux bateaux flottant dans le ciel, de voleurs cherchant de l’or sous les orteils des gens et une peur de tomber par-dessus la Grande Falaise.

Mais cette série de chroniques à venir ne relatera pas les aventures de pirates volants, plutôt mes aventures dans un « bout du monde » réel pour sa part, l’Australie. J’embarque pour ce continent avec STA Travel, une agence pour les jeunes. Suivez mes aventures, aussi loin que mon Wifi portera ma plume.

Quelques interrogations trottent dans la tête en attendant d’arriver là-bas: La douane enquiquine t-elle à la frontière? Vais-je comprendre l’accent du coin? Vais-je m’acclimater au décalage horaire? 24 heures d’avion me permettront de réfléchir à tête reposée.

Dans le titre, je parle d’un incendie. Où s’est – il produit? Prenez votre mal en patience, il arrivera. Parlons d’abord de mon vol Genève – Melbourne.
Ce vol de 24h m’a permis d’établir une typologie des sortes de places dans un avion. La première, la plus fréquente, est d’avoir sa place attribuée dans un avion plein et tout se passe bien. La deuxième est celle où votre place a été attribuée à plusieurs personnes et il se peut que vous soyez trainé hors de l’avion par les pieds (cf. Le scandale United Airlines). Le troisième cas est que l’avion ne soit pas rempli et à votre guise de choisir une autre place. Pour mon vol Abu Dabi – Melbourne, j’ai même testé deux places. Celle à côté de la porte de secours. Mais j’ai changé d’avis, car un scénario a germé dans mon esprit. Imaginez la porte de secours cède et vous aspire dans le vide. Pour quelques secondes, vous volez tel un homme chauve – souris, avant de vous écraser comme une crêpe au sol. Bon c’est une idée capilotractée je vous le concède. Mon second siège était composé de trois places vides. Autant dire que je me suis copieusement étalée tel un chat sur un canapé, direction Melbourne. Entre lectures, films et sommeil, le vol a passé relativement vite.


Melbourne aux 1000 visages

Arrivée au pays, un bus m’a menée à mon backpacker (la conduite est à gauche, don’t forget). Les backpackers sont des auberges de jeunesse prisées des explorateurs sac à dos. Concernant la ville, Melbourne se visite le nez en l’air, tourné vers les building. A minuit, je n’étais plus sûre d’être midi ou minuit et les 8h de décalage n’aident pas. Le Melbourne Museum présente de très beaux objets de la culture aborigène. La promenade à South Wharf longe l’eau et d’immenses building se dressent dans le ciel. En quête de nature, je me réjouis de la suite, de Melbourne à Adelaide. Plus nous montons au nord, plus il fait chaud.

Oh oui je parlais d’incendie dans le titre. Ma première nuit, je dormais dans mon dortoir quand une alarme stridente a retentit. « Get out of here ! ». Tous les jeunes du backpacker se sont retrouvés dans la rue et des camions de pompier sont arrivés. Résultat des courses, point de feu,…on doit ce branle-bas de combat…à un aérosol.

Mon groupe organisé est international. Les jeunes viennent d’Afrique du Sud, States, Angleterre et nous avons…3 suisses (comme le magasine). Deux suisses allemands et une romande. Il faut croire que cette répartition est partout.

A bientôt pour la suite de mes tribulations !

Anaïs

2 réponses à « Chroniques du bout du monde #1: vol long courrier et un incendie  »

  1. Avatar de Le Territoire du Rêve (Aussie) – Anaïs Zufferey

    […] Melbourne […]

  2. Avatar de Marlène Emery
    Marlène Emery

    Coucou Anaïs! Sympa ta chronique… je me réjouis d’en savoir plus au fur et à mesure de tes découvertes…
    Tout bon voyage et gros bisous.
    Marlène 😍

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